La pandémie du Covid-19 met l’humanité au défi d’engager au plus vite un nouveau modèle de développement qui donne la priorité à la sécurité humaine, à l’émancipation, à la protection de la planète. Des millions de femmes et d’hommes dans le monde disent aujourd’hui : nous voulons que la vie reprenne, mais nous voulons que le monde change.
L’Europe est au cœur de ce défi.
Elle a été frappée de plein fouet : des dizaines de milliers d’Européens-nes sont morts du Covid-19. L’austérité drastique imposée aux systèmes de santé publique après la crise financière de 2008 s’est payée en vies humaines. Aujourd’hui, des millions de salariés sont menacés de pauvreté et de chômage par la crise économique.
Les pays d’Europe ont réagi en ordre dispersé, sans solidarité. Maintenant, l’Union européenne et la BCE mettent sur la table des centaines de milliards d’euros mais la « relance » envisagée est loin de répondre aux défis à venir. Or le temps est venu de changer de modèle.
Nous ne voulons ni des solutions libérales d’hier, ni de guerres entre nations, qui les unes comme les autres feront payer la crise aux peuples d’Europe.
Le système de concurrence qui domine l’Union européenne, les choix de rentabilité capitaliste et productiviste à court terme, destructeurs pour la civilisation et la planète sont plus que jamais à l’opposé des réponses nécessaires pour affronter les enjeux sociaux, écologiques, économiques et politiques que cette crise a révélé pour l’avenir.
La pandémie du Covid-19 nous commande de changer de cap pour engager l’Europe avec détermination dans un nouveau modèle de développement social et écologique, dont les priorités soient la sécurité humaine, le bien-être commun, la protection de la planète et de la biodiversité. Elle appelle une Europe qui agisse pour changer le cours de la mondialisation.
La crise provoquée par le Covid-19 est désormais une crise économique mondiale et une crise des réponses politiques passées de l’Union européenne. Rien ne changera sans l’intervention dans l’action de millions d’Européens.
Cela appelle la convergence agissante de forces progressistes, de gauche et écologistes européennes, des forces syndicales, associatives et citoyennes, disponibles pour bâtir ce nouveau modèle de développement.
Nous avons besoin de débats, de projets et d’actions en commun pour changer concrètement le cours des choses. Nous avons besoin de propositions concrètes. Pour redonner la priorité aux systèmes de santé publique et aux services publics. Pour sécuriser la vie de millions de travailleuses et de travailleurs européens. Pour mettre l’Europe sur la voie d’un nouveau modèle social, écologique et féministe. Pour réussir la conversion de nos modèles productifs, la relocalisation d’une nouvelle industrialisation tournée vers les besoins humains et la protection de la planète. Pour redonner aux citoyen d’Europe la souveraineté sur leur destin commun aujourd’hui confisqués par les grands intérêts du capital financier. Pour penser autrement l’utilisation des immenses richesses créées par le travail, et de l’énorme potentiel de création monétaire de l’Europe, pour que la dette ne redevienne pas à nouveau un fardeau insupportable aux peuples d’Europe. Pour que l’Europe soit actrice d’un monde plus juste, plus solidaire, plus pacifique, plus coopératif.
Les défis sont nombreux. Pour les mener à bien, nous avons besoin d’espaces communs.
Nous appelons toutes les forces disponibles à participer au Forum européen organisé en ligne en novembre 2020. Ce sera un lieu unique qui va regrouper forces politiques progressistes, de gauche et écologistes, forces syndicales, associatives et citoyennes.
Donnons ensemble au Forum européen un élan mobilisateur pour l’avenir !
Signataires :
Andros Kyprianou, Secrétaire Général d’AKEL, Député Dimitrios Papadimoulis, Député européen, Syriza Emmanuel Maurel, Député européen, Gauche Républicaine et Socialiste Ernest Urtasun, Député européen, Vice-Président des Verts/ALE Francis Wurtz, Président honoraire de la GUE/NGL Gabriele Zimmer, Présidente honoraire de la GUE/NGL Heinz Bierbaum, Président du Parti de la Gauche Européenne Jose Luis Centella, Président du Parti Communiste d’Espagne Maite Mola, Première Vice-Présidente du Parti de la Gauche Européenne Manon Aubry et Martin Schirdewan, Co-Présidents de la GUE/NGL Marisa Matias, Députée Européenne, Bloco de Esquerda Mary Lou McDonald, Présidente du Sinn Féin Nora Mebarek, Députée Européenne, Parti Socialiste Français Pierre Laurent, Vice-Président du Parti de la Gauche Européenne
La crise sanitaire mondiale concentre à elle seule tout ce que nous combattons du libéralisme,notamment sa recherche effrénée de profit et sa marchandisation de tout ce qui peut exister.
La pandémie actuelle occupe largement l’espace médiatique et public du pays et il devient de plus en plus évident que les mesures décidées et surtout leur mode d’application n’ont pas une visée strictement sanitaire.
1 – PEUT-ON EVITER A L’HUMANITE TOUTE EPIDEMIE, TOUTE PANDEMIE ?
Peut-on éviter à l’humanité toute épidémie, voire pandémie ? Assurément non. L’humanité n’a jamais fait disparaître un quelconque microbe pathogène (bactérie, virus, champignon, etc …). La médecine, préventive ou curative, ne peut que limiter les maladies infectieuses, parfois les éradiquer mais sans les faire disparaître totalement.
Prenons le cas des virus.
Ils jouent un rôle incontournable dans l’évolution du vivant depuis des centaines de millions d’années.
Ce sont exclusivement des parasites intracellulaires. L’individu parasité s’appelle l’hôte. Les virus sont plus ou moins spécifiques d’espèces, de groupes vivants. Ils sont partout. Non seulement ils peuvent se recombiner entre souches différentes chez un même hôte, mais en passant d’une espèce à l’autre ils peuvent transférer des fragments d’ADN, induisant en quelque sorte naturellement des « OGM », ce que sont tous les êtres vivants actuels et passés (bactéries, végétaux, animaux).
2 – LES CAUSES DE LA PANDEMIE
La première cause du développement de la pandémie de Covid-19, comme d’autres, est directement liée à au moins trois facteurs : le bétonnage à outrance, l’agriculture productiviste et la recherche de matières premières à tout prix. Leur combinaison abolit les « frontières » entre urbain et rural et celles entre rural et « sauvage ».
Ces trois facteurs impliquent la déforestation à outrance, mais aussi par exemple la disparition des zones humides.
La probabilité de contact direct entre des virus présents chez des animaux de ces milieux et l’humain augmente.
Une zoonose est une maladie déclenchée chez l’humain par un parasite d’une autre espèce animale.
L’apparition d’une zoonose peut se transformer en épidémie, et ensuite en pandémie grâce au grand déménagement du monde.
C’est le cas de la Covid-19.
La diminution de la biodiversité augmente les risques de pandémies pour l’être humain, les cultures, tous les autres êtres vivants. La biodiversité, ce ne sont pas seulement des espèces différentes mais aussi des patrimoines génétiques variés au sein de chaque espèce et à plus grande échelle des milieux de vie diversifiés. Cette variété génétique favorise la survie de chaque espèce. En effet chaque individu possède ainsi des caractéristiques « cachées » pouvant s’avérer bénéfiques face à une situation nouvelle et assurer sa descendance.
Selon le même processus les épidémies au sein des cultures sont favorisées par les monocultures implantées au nom de la rentabilité et de la productivité.
3 – RETOUR EN ARRIERE RAPIDE
Depuis le début de l’année, on aura entendu tout et son contraire, au-delà des incertitudes scientifiques concernant cette épidémie.
Le plus grave concerne avant tout les mensonges gouvernementaux :
Le match Lyon – Turin autorisé parce qu’un « virus ne franchit pas les frontières » : allusion en négatif au nuage de Tchernobyl, alors que le vecteur du virus est justement l’être humain.
Le confinement rejeté par le ministre de la Santé parce que « chacun sait qu’il est recommandé d’aérer son appartement, donc de ne pas le confiner, pour éviter toutes sortes de maladies ». Ce monsieur n’est pas assez ignare pour confondre le confinement d’une habitation et celui d’une population : il a menti délibérément.
Quant aux masques, personne n’a oublié les explications ridicules de la Porte – parole du gouvernement.
Des mensonges qui ne s’appuyaient pas sur des éléments scientifiques mais qui visaient à occulter les insuffisances du système de santé et à masquer les responsabilités des un.es et des autres depuis de nombreuses années.
Pour le commun des mortels, il devient donc très difficile de s’y retrouver au milieu des mensonges et contradictions officiels.
4 – LA GUERRE DU PRESIDENT MACRON
Le contenu de son discours martial d’avril – « nous sommes en guerre » – reste le fil directeur de la politique gouvernementale.
L’expression est un contresens puisqu’un virus n’est pas un état avec lequel notre pays serait en conflit. Si l’idée sous-jacente est de détruire cet ennemi, l’« idée » est absurde car on ne détruit pas un virus.
Le sens de cette expression est ailleurs : seules des mesures autoritaires vis-à-vis de la population permettront de vaincre (!) l’épidémie.
On aurait presque oublié ces attestations où l’on devait s’auto-autoriser à sortir de chez soi durant le confinement.
Maintenant les masques sont devenus la panacée. Mais pour simplifier la consigne dans les zones à forte propagation, on l’impose dans un large périmètre, même si l’on est seul.e dans la rue.
L’arsenal des lois et décrets qui tombent presque chaque jour donnent toute latitude aux Préfets, adaptation au terrain oblige, pour demander une déclaration préalable de rassemblement ou manifestation, les autoriser ou non , limiter leur nombre de participant.es…
Une aubaine face à un quelconque risque de contestation sociale, environnementale, démocratique.
Il faut faire peur. Oui, en plus du risque de maladie, 135 € ça fait peur.
La prudence n’est plus mère de sûreté.
Il faut diviser la population.
La propagation, c’est la faute des jeunes. Après deux mois de confinement, ils peuvent bien attendre encore un an ou deux pour faire la fête.
Les grands parents ne devraient plus s’occuper de leurs petits enfants. Leur rôle indispensable pendant le confinement est déjà oublié. Pourquoi les confondre avec les résidents en EPAD ?
Opposer les générations est utile au système, une opposition factice car les générations ne sont pas des entités homogènes.
Dans l’idéologie de ce système les retraités sortent du système de production et n’ont donc plus d’utilité sociale : confusion entre emploi et travail…
L’idéologie de cette guerre se manifeste avec cynisme.
Les morts paient leur comportement irresponsable : rectification ou pas, le Préfet Lallement l’a pensé et exprimé.
Le choix des patients à réanimer pouvait se faire sur la base de « critères » afin de soulager la conscience des personnels médicaux : M. Salomon en est fier.
Les interventions de Sibeth N’Diaye ne constituent pas seulement un bêtisier. Regardez à nouveau sa façon sa façon de s’adresser à nous. Cette fille d’une célèbre avocate et d’un riche industriel liés au pouvoir sénégalais corrompu y manifeste la morgue, le cynisme et le mépris de sa classe sociale.
Pendant les week-end de trois jours du mois de mai, la Préfète d’Ardèche a interdit de sortir à deux faire ses courses, prendre l’air… même pour qui vivait sous le même toit !
Fin août , le Préfet de l’Hérault a fait évacuer un squat majoritairement occupé par des demandeurs d’asile sans offrir de relogement. Alors que des équipes médicales visitaient régulièrement ce lieu, près de 200 personnes se retrouvent à la rue dans une zone à propagation du virus classée rouge. La guerre contre les pauvres et les plus fragiles.
5 – QUE FAUT-IL COMPRENDRE ?
On se retrouve souvent confronté.es à des questions tranchées comme :
maladie mortelle ou simple gripette ?
pour ou contre le masque, pour ou contre l’hydroxychloroquine, pour ou contre le confinement, et bientôt pour ou contre un vaccin ?
Ne nous enfermons pas dans de tels dilemmes.
Cependant certains faits se confirment. Toute contamination ne veut pas dire hospitalisation du patient, toute hospitalisation ne l’entraîne pas systématiquement en réanimation, ni ensuite vers la mort.
Le taux de décès semble être très nettement inférieur à 1% des contaminés.
Les personnes fragiles sont âgées et les facteurs aggravants sont certaines maladies chroniques : diabète (induit le plus souvent), troubles cardio-vasculaires avec hypertension, certains cancers.
Il s’agit de valeurs statistiques, bien entendu.
Plutôt que de tabler sur le bon sens de la population par des campagnes de sensibilisation sur les situations nécessitant les gestes barrières, le gouvernement a opté pour l’autoritarisme et la répression.
Grâce au relai des « grands » médias, il nous annonce des chiffres (x contaminations, y hospitalisations…). Sans mise en perspective, sans les variations depuis février, sans les proportions, les chiffres sont une illusion de rigueur scientifique.
Des études à postériori sur les confinements en Europe montrent leur efficacité – relative- face la « vague » (en fonction du premier jour par rapport au premier décès). Ceux de la France et de l’Allemagne ont eu des résultats semblables mais avec des mesures moins liberticides Outre-Rhin.
6 – MASQUER LES CARENCES ET LES RESPONSABILITES
La crainte d’une nouvelle « vague » tient au risque d’engorgement des hôpitaux.
Les pays d’Europe les plus touchés par les décès en début d’année sont l’Italie, l’Espagne et la France. Trois pays où les hôpitaux ont été durement frappés par les politiques d’austérité.
Rappel de quelques chiffres.
Taux de lits de réanimation (pour 100 000 habitants) :
Allemagne
Autriche
France
Italie
1998
7
7
4,25
5,5
2017
6
5,5
3,5
2,5
Lits d’hôpitaux supprimés en France entre 1993 et 2020 : 162 904.
Sans compter les suppressions de postes, les conditions de travail, les rémunérations.
Les revendications des personnels hospitaliers sont loin d’être satisfaites par M. Macron.
Les mesures radicales utiles se limitent à la population.
Aucune réquisition n’a été réalisée : ni pour la fabrication des masques, ni pour la production de solution ou de gel hydroalcoolique …
Pire, le gouvernement se refuse à reprendre Luxfer pour le conditionnement de l’oxygène, il a, dans un premier temps, interdit aux pharmaciens de fabriquer du gel et il a prétexté des difficultés juridiques pour que les labos vétérinaires effectuent la PCR (après prélèvement par les labos biologiques d’analyse médicale), il n’a pas répondu à la demande de cliniques privées disponibles dans l’est.
Le gouvernement verse des larmes de crocodile en constatant les délocalisations qui privent le pays de médicaments de base, d’équipements hospitaliers.
Il s’offusque d’apprendre qu’un vaccin à l’étude par un groupe privé serait vendu en priorité au pays l’ayant financé. Hypocrisie de la part de personnes dont l’idéologie c’est justement la concurrence « libre et non faussée » et la rentabilisation de la santé.
L’émergence de microbes pathogènes pouvant provoquer de nouvelles épidémies, voire de pandémies, est une certitude. Les responsables au pouvoir restent muets sur les mesures à prendre pour anticiper ces risques.
7 – LEUR MONDE D’APRES SERA CELUI D’AVANT
« Premières propositions post-Co-VID-19 dans le domaine de la santé »
En mars, le gouvernement a reçu ce rapport commandité auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations. Ses préconisations parlent d’elles-mêmes :
Instaurer des solutions numériques pour les maladies psychiques.
Créer de nouvelles règles de financement fondées sur l’ « efficience »
Mettre en place des « Contrats à Impact Social » dans le but d’ « éviter des coûts à la Sécurité Sociale » et s’opposant à l’hospitalisation.
Responsabiliser (!) les patients, en particulier ceux atteints d’une Affection de Longue Durée.
Financer les hôpitaux via des PPP (Partenariats Public-privé)… « vertueux » !
Créer des « hôtels hospitaliers » permettant les « déversements de patients peu atteints en cas de surchauffe de l’activité ».
Créer des « Navires Hôpitaux » : ?
Développer la e-santé afin que la « santé numérique » et les téléconsultations deviennent la norme, en faisant appel à 700 start-up, banques, grands groupes de la santé, GAFAM.
Mettre en place des « Fonds de dettes en gestion déléguée ». En réalité des fonds vautour.
Sur le marché de l’immobilier sanitaire Icade Santé possède 135 établissements, un portefeuille évalué à 5,5 milliards d’euros.
Cette société est détenue à hauteur de 38,8% par la Caisse des Dépôts et Consignations.
La même politique néolibérale, au profit de quelques actionnaires, va se poursuivre.
L’on pourrait aussi citer Sanofi qui reçoit des aides de l’Etat, qui continue de verser des dividendes et prévoit de licencier.
Il en est de même dans le domaine de la recherche où les chercheurs vont continuer à chercher… des fonds, au nom de la « compétitivité stimulante », et où les contrats précaires vont devenir la norme. Seuls 400 millions sont prévus pour 2021 et les 1 milliard par an sur 10 ans n’engagent pas les futurs gouvernements.
Il n’est pas prévu que la France prenne des mesures quelconques face à la surexploitation des milieux, responsable de l’émergence croissante d’épidémies nouvelles. Sans parler de l’exploitation des humains.
Pas un mot non plus sur le fait que les facteurs aggravants sont en majorité des maladies chroniques liées au mode de vie imposé par le capitalisme : la malbouffe et ses perturbateurs endocriniens (obésité, maladies cardio-vasculaires, diabète induit…), la pollution atmosphérique (affection respiratoire).
Cette contribution a pour seule ambition de nourrir le débat
Communiqué de presse : Les accusations de harcèlement balayées !Je prends acte ce jour du jugement rendu par les Prud’hommes dans l’affaire qui m’opposait à deux de mes anciennes assistantes.Je note avec une grande satisfaction que le harcèlement moral n’est pasretenu.Pourtant, depuis plus de deux ans, la présomption d’innocence a été bafouée et j’ai subi des attaques incessantes dans la presse et les réseaux sociaux. Ces accusations ont également été colportées avec complaisance par des « amis » politiques.Je conteste cependant le fait que les licenciements soient jugés sans cause réelle et sérieuse. Les sommes qui me sont demandées, à savoir environ 13 000 et 10 000 euros, sont toutefois très loin de celles initialement réclamées soit 80 000 et 98 000 euros. J’attends de recevoir les motivations écrites du jugement pour en faire une analyse sur le fond avec mon avocat. J’envisage fortement de faire appel sur ce point.La machination et la tentative de déstabilisation politique ont fait long feu... et la montagne accouche d’une souris.Muriel Ressiguier. ... Voir plusVoir moins
#ElectionsLégislatives : la douche froide !Le résultat des élections législatives est clairement une défaite pour la Macronie. L'arrogance, les habitudes hégémoniques et le projet politique néo libéral de la majorité présidentielle ont été sanctionnés.La défiance envers les institutions de la cinquième République et une démocratie abîmée, se traduit une fois de plus par une abstention massive inquiétante qui s'installe chez les jeunes et dans les quartiers défavorisés.Le front républicain s'écroule et le RN brise le plafond de verre. Il obtient un nombre de députés inédit qui acte le glissement d'une partie de la droite républicaine vers l'extrême droite. Ce score traduit aussi la pénétration dans la population des idées nauséabondes de l'extrême droite. Il devient réellement urgent de prendre toute la mesure du danger !L'accord entre différents partis de gauche au sein de la NUPES, s'il a permis l'élection d'un nombre conséquent de députés qui pourront peser à l'Assemblée, n'a pas atteint son objectif d'être majoritaire.Nous devons réincarner les valeurs de la gauche qui n'ont pas eu l'écho que l'on pouvait espérer. Il nous faut oeuvrer à un rassemblement dans le respect des partenaires et des militants. Humains et Dignes agira pour cette nécessaire reconstruction.Muriel Ressiguier. ... Voir plusVoir moins
Notre candidate pour la France Insoumise sur la 2ème circonscription de l'Hérault-Montpellier est : @MurielRESSIGUIER #MurielRessiguierToute autre candidature est, une imposture provocatrice égotique qui oublie, trompe et ment encore une fois les électrices/electeurs de Montpellier.Ne vous laissez pas abuser une fois de plus avec les amis de Altrad.Nous sommes déterminés.Signez faites signer ✊ ... Voir plusVoir moins
Depuis son élection en 2017 Muriel Ressiguier a fait preuve de combativité et de probité à l'Assemblée Nationale dans le respect des valeurs qui nous sont chères.
🔴📰 COMMUNIQUE DE PRESSE : "AFGHANISTAN : DEVOIR D’HUMANITE !Comme on pouvait s’y attendre, une fois encore, la logique guerrière aboutit au chaos. Après 20 ans de guerre en Afghanistan, c’est la déroute pour ce qui restait de la coalition internationale menée par les Etats-Unis : les Talibans sont à nouveau les maîtres du pays. Alors que les visas étaient déjà, depuis au moins 2 ans, pratiquement impossible à obtenir pour les Afghans, la population est désormais totalement prise au piège. La légitime peur des représailles pousse une partie de la population à l’exil. Les nombreux témoignages qui m’ont été adressés glacent le sang : viols, tortures, mariages forcés, menaces de mort, voici désormais le quotidien du peuple Afghan. La communauté internationale ne doit pas détourner les yeux. La guerre est toujours et partout synonyme d’horreur et de dévastation. Les valeurs humanistes universelles nous obligent d’autant plus en ces temps obscurs. Contrairement à ce qu’a déclaré Emmanuel Macon : OUI, la France se doit d’accueillir tous les Afghans qui demandent sa protection.Muriel Ressiguier,Députée de la 2ème circonscription de l’Hérault."#Afghanistan#Desastre #Chaos #Accueil #DevoirDHumanite Muriel Ressiguier ... Voir plusVoir moins
Adopté dimanche 25 juillet par l'Assemblée Nationale, le projet de loi sanitaire doit encore recevoir le feu vert du Conseil constitutionnel, saisi par le Premier ministre, à priori le 5 août proc...
Une recomposition écologiste et de gauche nécessaire
Quelques réflexions, suscitées notamment par l’appel des 34
• La planète et l’humanité vivent une période décisive pour leur avenir. Celui-ci ne se présente pas sous les meilleurs auspices : réchauffement climatique aux conséquences incalculables, gouvernements dictatoriaux, populisme d’extrême droite ( Bolsonaro) conflits multiples…
Si nous nous sentons souvent impuissants, tant les problèmes mondiaux nous désespèrent, il est toujours possible d’agir au moins nationalement et localement.
La période Covid a montré que des solidarités se manifestent, que l’aspiration à un autre monde existe.
• Les municipales : il est clair que l’unité des forces de gauche et écologistes, appuyée par des collectifs citoyens a été payante : Bordeaux, Lyon, Paris, Grenoble, Marseille en témoignent notamment.
L’exemple du « printemps marseillais » est éclairant. Au premier tour, contre l’avis d’EELV et de la FI ( fraction Mélenchon) , s’est constitué une convergence de divers collectifs, de militants du PS, du PCF, de dissidents d’EELV ( Rubirola en a été exclue ) et de la FI ( Sophie Camard la suppléante de Mélenchon) . Le rassemblement de toutes les forces citoyennes, de partis de gauche et écologiste a été la combinaison gagnante au second tour.
• Cette unité est la condition déterminante et incontournable de la victoire.
Mais cette unité électorale municipale reste fragile, dans un paysage politique marqué la très forte abstention, le rejet des institutions, et une idéologie libérale dominante.
Un sondage concernant la présidentielle de 2022 ( et oui déjà !) donnait à gauche :
3% pour le PS, 8% pour Jadot, 11% pour Mélenchon, 1% LO. Même si ces chiffres peuvent être très évolutifs, avec moins de 25 % , il y a du chemin à parcourir pour battre Marine le Pen ( 28 %) ou Macron ( 28%).
• Or déjà dans cette situation minoritaire, la division est en marche, ( si l’on peut dire), Jadot et Mélenchon dans une attitude symétrique, prétendant rassembler autour de leur personne, annoncent leur candidature !
C’est donc la défaite assurée, l’élimination dès le premier tour. Si l’on peut déplorer l’aberration de ce système présidentiel, pour le changer, il faut d’abord être au pouvoir !
La probabilité d’une victoire de l’extrême droite, avec une Marine Le Pen admiratrice de Trump et Bolsonaro, n’est plus à exclure. Les inégalités persistantes, la percée des idéologies du repli, xénophobie, complotisme, rejet du « système et élites pourries », tout cela favorise le populisme d’extrême droite.
• Face à ce danger, à l’émiettement politique, à cette décomposition au niveau jamais atteint,( Montpellier en est un triste exemple) il faut construire une alternative de gauche et écologiste, candidate au pourvoir.
Ce n’est pas le programme qui pose problème : dans une optique gouvernementale anti libérale, écologiste, sociale et démocratique, il serait tout à fait possible que les forces actuelles se mettent d’accord sur un programme, certes réformiste, mais qui serait déjà une belle avancée. Les appels divers ( Plus jamais ça, les propositions des 18, ou de la convention citoyenne…) donnent les pistes pour les revendications clé.
Mais la recomposition et l’unité semblent hors d’atteinte au niveau national, où les egos et intérêts partidaires dominent. Chacun se croyant investi d’une mission historique, ou fort d’une « hégémonie » toute relative, l’unité sur un « programme commun » qui serait également décliné lors des législatives, ne verra pas le jour.
Aucune organisation politique existante ne peut prétendre être le seul cadre auquel tous devraient se rallier. Ni EELV, ni la FI, et encore moins le PS.
• Il n’y a qu’une issue possible : Il faut commencer par les fondations, se retrouver à la base.
Dépasser les divisions nationales, suppose une pression maximale venue de la base, une recomposition construite pas à pas. Des éléments programmatiques certes, mais une grande vigilance démocratique, une volonté de travailler ensemble, pour finalement constater que tout ce que nous partageons, relativise nos différences.
• C’est le sens que je donne à l’appel des 34, un texte qui n’est pas un appel de plus, mais qui tente d’organiser dans des comités de base, la convergence de toutes les forces militantes, écologistes et de gauche.
Dans cette période de grande confusion et de désarroi, mais aussi d’attente unitaire, cet appel est exemplaire, porteur d’espoir et ne demande qu’à être multiplié partout en France .
• Cette convergence devrait se constituer dans des comités géographiques de ville ou de quartiers. Réunir donc des militant-e-s qui le souhaitent, avec toutes nos sensibilités et parcours divers, FI, Ensemble, PG, Générations, Verts, PS, PCF, NPA, gilets jaunes, de collectifs divers, syndicalistes…
Soutenir les luttes locales, préparer ensemble les prochaines élections départementales et régionales, échanger sur les revendications, sur un programme alternatif… Le travail ne manque pas, le chemin n’est pas rectiligne, mais il est nécessaire et possible, me semble-t-il.