Une tribune commune publiée sur France-Info par plusieurs organisations syndicales et associatives pour sortir de la crise du Covid-19.
Ces organisations ont fait des propositions pour un plan de sortie de crise (téléchargeable également ici).
Sep 21 2020
Une tribune commune publiée sur France-Info par plusieurs organisations syndicales et associatives pour sortir de la crise du Covid-19.
Ces organisations ont fait des propositions pour un plan de sortie de crise (téléchargeable également ici).
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VIDÉO. « Démission ! » : Macron hué par la foule lors de sa visite à Montpellier
www.revolutionpermanente.fr
En visite à Montpellier pour défendre leur politique sécuritaire, Macron et Darmanin ont été accueillis par le slogan "Démission !" scandé par la foule des habitants du quartier de La Paillade,...Publié le 20/04/21 ·
Publié le 20/03/21 ·
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Ce problème vient généralement du fait que le propriétaire ne l’a partagé qu’avec un petit groupe de personnes, a modifié qui pouvait le voir ou l’a supprimé.Publié le 04/03/21 ·
Publié le 03/03/21 ·
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Ce problème vient généralement du fait que le propriétaire ne l’a partagé qu’avec un petit groupe de personnes, a modifié qui pouvait le voir ou l’a supprimé.Publié le 23/02/21 ·
© 2021 Appel des 34.
Construit avec par Thèmes Graphene.
Une recomposition écologiste et de gauche nécessaire
Quelques réflexions, suscitées notamment par l’appel des 34
• La planète et l’humanité vivent une période décisive pour leur avenir. Celui-ci ne se présente pas sous les meilleurs auspices : réchauffement climatique aux conséquences incalculables, gouvernements dictatoriaux, populisme d’extrême droite ( Bolsonaro) conflits multiples…
Si nous nous sentons souvent impuissants, tant les problèmes mondiaux nous désespèrent, il est toujours possible d’agir au moins nationalement et localement.
La période Covid a montré que des solidarités se manifestent, que l’aspiration à un autre monde existe.
• Les municipales : il est clair que l’unité des forces de gauche et écologistes, appuyée par des collectifs citoyens a été payante : Bordeaux, Lyon, Paris, Grenoble, Marseille en témoignent notamment.
L’exemple du « printemps marseillais » est éclairant. Au premier tour, contre l’avis d’EELV et de la FI ( fraction Mélenchon) , s’est constitué une convergence de divers collectifs, de militants du PS, du PCF, de dissidents d’EELV ( Rubirola en a été exclue ) et de la FI ( Sophie Camard la suppléante de Mélenchon) . Le rassemblement de toutes les forces citoyennes, de partis de gauche et écologiste a été la combinaison gagnante au second tour.
• Cette unité est la condition déterminante et incontournable de la victoire.
Mais cette unité électorale municipale reste fragile, dans un paysage politique marqué la très forte abstention, le rejet des institutions, et une idéologie libérale dominante.
Un sondage concernant la présidentielle de 2022 ( et oui déjà !) donnait à gauche :
3% pour le PS, 8% pour Jadot, 11% pour Mélenchon, 1% LO. Même si ces chiffres peuvent être très évolutifs, avec moins de 25 % , il y a du chemin à parcourir pour battre Marine le Pen ( 28 %) ou Macron ( 28%).
• Or déjà dans cette situation minoritaire, la division est en marche, ( si l’on peut dire), Jadot et Mélenchon dans une attitude symétrique, prétendant rassembler autour de leur personne, annoncent leur candidature !
C’est donc la défaite assurée, l’élimination dès le premier tour. Si l’on peut déplorer l’aberration de ce système présidentiel, pour le changer, il faut d’abord être au pouvoir !
La probabilité d’une victoire de l’extrême droite, avec une Marine Le Pen admiratrice de Trump et Bolsonaro, n’est plus à exclure. Les inégalités persistantes, la percée des idéologies du repli, xénophobie, complotisme, rejet du « système et élites pourries », tout cela favorise le populisme d’extrême droite.
• Face à ce danger, à l’émiettement politique, à cette décomposition au niveau jamais atteint,( Montpellier en est un triste exemple) il faut construire une alternative de gauche et écologiste, candidate au pourvoir.
Ce n’est pas le programme qui pose problème : dans une optique gouvernementale anti libérale, écologiste, sociale et démocratique, il serait tout à fait possible que les forces actuelles se mettent d’accord sur un programme, certes réformiste, mais qui serait déjà une belle avancée. Les appels divers ( Plus jamais ça, les propositions des 18, ou de la convention citoyenne…) donnent les pistes pour les revendications clé.
Mais la recomposition et l’unité semblent hors d’atteinte au niveau national, où les egos et intérêts partidaires dominent. Chacun se croyant investi d’une mission historique, ou fort d’une « hégémonie » toute relative, l’unité sur un « programme commun » qui serait également décliné lors des législatives, ne verra pas le jour.
Aucune organisation politique existante ne peut prétendre être le seul cadre auquel tous devraient se rallier. Ni EELV, ni la FI, et encore moins le PS.
• Il n’y a qu’une issue possible : Il faut commencer par les fondations, se retrouver à la base.
Dépasser les divisions nationales, suppose une pression maximale venue de la base, une recomposition construite pas à pas. Des éléments programmatiques certes, mais une grande vigilance démocratique, une volonté de travailler ensemble, pour finalement constater que tout ce que nous partageons, relativise nos différences.
• C’est le sens que je donne à l’appel des 34, un texte qui n’est pas un appel de plus, mais qui tente d’organiser dans des comités de base, la convergence de toutes les forces militantes, écologistes et de gauche.
Dans cette période de grande confusion et de désarroi, mais aussi d’attente unitaire, cet appel est exemplaire, porteur d’espoir et ne demande qu’à être multiplié partout en France .
• Cette convergence devrait se constituer dans des comités géographiques de ville ou de quartiers. Réunir donc des militant-e-s qui le souhaitent, avec toutes nos sensibilités et parcours divers, FI, Ensemble, PG, Générations, Verts, PS, PCF, NPA, gilets jaunes, de collectifs divers, syndicalistes…
Soutenir les luttes locales, préparer ensemble les prochaines élections départementales et régionales, échanger sur les revendications, sur un programme alternatif… Le travail ne manque pas, le chemin n’est pas rectiligne, mais il est nécessaire et possible, me semble-t-il.
Jean-Claude Carcenac juillet 2020